Le courage d’appeler à l’aide: l’histoire d’Elly
Alors qu'elle n'avait que 8 ans, Elly a commencé à penser que son corps était différent de celui des autres enfants de son âge. À 12 ans, ce sentiment était devenu un problème sérieux pour l’adolescente. Et la pandémie a aggravé les choses.
« J'ai commencé à faire beaucoup d'exercice et je mangeais moins. J’ai perdu 50 lbs.»
Comme son poids était dangereusement bas, elle a été admise d’urgence à l’Hôpital de Montréal pour enfant, pour être réhydratée et nourrie de façon progressive. « J'étais très malade, mais je ne voulais pas reprendre de poids. J'étais sous l'emprise de l’anorexie », explique Elly.
L’adolescente présentait aussi un risque d'insuffisance cardiaque et rénale. « C'est à ce moment-là que j'ai compris que j'avais un problème grave », rapporte la jeune patiente. Elly a passé 2 semaines au Children, suivie par des médecins et des nutritionnistes experts qui l'ont beaucoup aidée.
Elle participe au programme de thérapie familiale, dans lequel les parents sont encouragés à faire partie de l'équipe soignante de leur enfant. Le travail d’Elly pour vaincre sa maladie se poursuit maintenant à la maison. Bien qu'elle ne soit pas encore complètement guérie, elle se porte bien. « Avoir une bonne santé mentale me permet de me concentrer sur les choses qui comptent vraiment », confie l’adolescente.
Le 26 août 2022, Elly a courageusement partagé son histoire lors du Radiothon Pour la santé des enfants, exprimant sa gratitude envers Le Children et les donateurs comme vous, qui l’ont aidée à retrouver son énergie débordante. Malgré la pandémie mondiale, elle a contribué à amasser 1 321 603 $ pour nos jeunes patients et leur famille.
Depuis le début du confinement, le nombre d'admissions de patients souffrant de troubles de l'alimentation a presque doublé au Children et les hospitalisations d’urgence ont plus que triplé.
Le saviez-vous?
Au cours d'une année donnée, un Canadien sur cinq sera aux prises avec une maladie mentale. Jusqu'à 70 % des personnes qui en souffrent déclarent que les symptômes ont commencé dans leur enfance. Plusieurs n’en parleront pas parce que la maladie mentale est encore trop souvent stigmatisée.
Passons le mot pour aider à sensibiliser la population aux troubles de santé mentale. Maintenant, plus que jamais, chaque geste compte.