L'histoire de Loïc

Vous avez sans doute reconnu ce sourire charmeur. C’est celui de mon fils Loïc avec qui P.K. sa grande source d’inspiration – a tissé des liens forts au fil des ans. Mais, savez-vous ce qui nous donne aussi la force de continuer? Vous.

Loïc et sa mèreLoïc souffre d’une maladie rare. Il avait moins d’une chance sur 300 000 d’en être atteint. Son état exige des soins complexes 24 heures sur 24, c’est pourquoi il doit être suivi au Children. Ce qui est loin d’être évident quand on habite Gatineau. Alors, sans vous, j’ignore comment j’aurais joint les deux bouts.

Ça m’a pris plus d’un an pour savoir ce qui n’allait pas avec mon bébé. La réponse est sortie de la bouche d’un généticien : syndrome de Morquio. Après le charabia sont venus des mots qui m’ont arraché le coeur : croissance anormale des os, complications cardiaques et respiratoires, paralysie. Et, pire encore, réduction de l’espérance de vie.

Quand j’ai réalisé qu’en plus Loïc serait une personne de petite taille, j’ai pleuré ma vie. En plus de sa maladie, Loïc allait devoir affronter le jugement des autres. Mon garçon en avait déjà assez sur ses petites épaules, non?

Jamais je n’aurais imaginé que notre vie puisse prendre une telle tournure...

Un jour, Loïc a manqué d’air. Une crise si grave qu’il a dû être intubé d’urgence. Comme son état se détériorait, j’ai dû quitter mon emploi d’enseignante pour être avec lui. Je n’ai pas seulement dû dire adieu à mon travail. Pendant deux ans, j’ai aussi dû laisser derrière moi mes deux autres enfants, Félix et Marilou, ma maison, ma vie.

Personne n’est à l’abri de la maladie. Heureusement, vous m’avez aidée à reprendre mon souffle...

Grâce à vos dons, j’ai eu accès à une chambre d’hôtel. C’est devenu mon cocon. Un endroit où je pouvais relâcher la pression, loin du regard de mon fils, après de longues journées à l’hôpital. Vous m’avez fourni un toit, des repas, et plus encore, vous m’avez permis d’être là où je devais être: auprès de mon enfant. Je me compte chanceuse. Voilà comment vos dons au Fonds Tiny Tim entrent en jeu.

Loïc a «15 ans, bientôt 30», comme se plaît à dire l’un de ses médecins. Malgré sa trachéotomie, sa chaise roulante et sa petite taille, mon fils est un ado comme les autres. Juste «plus différent». Mais, même un ado a parfois besoin de sa maman ! Merci à vous de contribuer par vos dons à la qualité de vie de mon fils en me permettant, entre autres, d’être à ses côtés.

Devant la maladie, on est tous égaux, mais devant les problèmes financiers qui en découlent, on n’a pas tous la même chance. Comme mon Loïc affirme avec sagesse «donner met tout le monde sur le même pied d’égalité».

Merci de donner à une famille comme la mienne la chance de se battre à armes égales contre la maladie.

Anik, maman de Loïc

P.–S. : Quand la maladie frappe notre enfant, une évidence s’impose : l’emploi, le budget, les finances, tout passe au second plan. Mais, s’absenter du travail, utiliser ses jours de vacances, puiser dans ses congés de maladie, ça a un prix. Merci du fond du coeur d’alléger notre fardeau grâce à vos dons au Fonds Tiny Tim.

Aucun parent ne devrait avoir à se préoccuper à la fois de ses finances et de la maladie de son enfant. Votre appui au Fonds Tiny Tim permet à plus de 600 parents de réduire le stress financier pour se concentrer sur leur enfant.

Merci de votre générosité!

Loïc