L'histoire de Leroy: un puissant témoignage du pouvoir de votre soutien

Mon fils vient tout juste de fêter son 3e anniversaire, un véritable exploit sachant que Le Children lui a déjà sauvé la vie 4 fois! Et c’est grâce à vous si nous avons pu franchir ce parcours semé d’embûches.

Avant même sa naissance, Leroy a reçu un diagnostic de tumeur rare à la colonne vertébrale. Mon obstétricien nous a référés au Children, où j’ai rencontré l’équipe de l’unité de soins intensifs néonatals (USIN) et le chef du service de chirurgie, le Dr Sherif Emil. Leroy est né deux mois avant la date prévue de l’accouchement. L’équipe était prête à l’accueillir et nous étions confiants: notre bébé de trois jours se trouverait entre les mains d’experts.

Mais lors de l’opération, la tumeur était plus difficile à enlever que prévu...

Nous avons attendu dans la chambre de Leroy pendant dix heures. Le temps est désespérément long sous le bourdonnement de l’équipement médical. On nous a enfin dit que l’opération était réussie, mais que son intestin étant sur le point de perforer, on avait dû créer une stomie. Ce serait difficile d’en prendre soin, mais nous étions soulagés et pensions que le pire était derrière nous.

Or tout allait changer très vite.

Juste avant notre congé de l’hôpital, Leroy a reçu un diagnostic de fibrose kystique (FK). Nous étions terrassés. Heureusement, le Dr Larry Lands, spécialiste renommé de la FK, était là pour répondre à toutes nos questions. Il nous a dit que des médicaments étaient en cours de développement; que Leroy pourrait vivre vieux; qu’un traitement préventif serait mis en place tout de suite.

Vous ne pouvez imaginer à quel point c’est rassurant d’être entourés de personnes bien informées lorsque vous recevez de telles nouvelles.

Nous avons donc incorporé les soins de la FK à ceux de sa stomie. Ensuite, une IRM a montré que les os du crâne de Leroy étaient soudés. Encore un obstacle. Encore une opération. Encore un spécialiste, le neurochirurgien Jean-Pierre Farmer, cette fois, pour nous aider à affronter cette épreuve.

Pensez-y : quelles sont les chances qu’un seul enfant présente toutes ces conditions? Et quelles sont les chances que nous soyons au bon endroit, au bon moment, entourés de tous les spécialistes nécessaires au Children?

Croyez-moi, l’idée qu’on découpe le crâne de Leroy m’était insupportable. Avec le recul, c’est l’intervention qui aura été la plus facile : en quatre jours, nous étions sortis de l’hôpital. Super Leroy et Le Children avaient encore une fois réussi!

Par la suite, alors que notre garçon s’épanouissait et franchissait les étapes importantes du développement, nous avons été confrontés à notre plus grande peur.

Leroy avait des vomissements. Il avait l’air léthargique et l’équipe de FK a suggéré qu’on l’emmène à l’hôpital. Je m’en souviendrai toujours : nous étions à l’unité de soins intensifs pédiatriques (USIP) et je tenais la bassine alors qu’il était sur le point de vomir. Ce qui est sorti était brun. Il vomissait ses selles. Le personnel a tout de suite compris que c’était une situation d’urgence et nous a fait sortir de la pièce aussitôt envahie par l’équipe médicale.

Je tentais désespérément d’apercevoir mon fils parmi l’enchevêtrement de bras et de corps qui s’affairaient, me répétant : « Je dois le voir une dernière fois vivant ».

Mon mari s’est effondré sur le sol. On l’a aidé à se relever. Nous pleurions tous les deux, impuissants. Mais nous n’étions pas seuls. Une infirmière nous a expliqué ce qui se déroulait sous nos yeux. Le Dr Emil et le Dr Lands se sont précipités pour nous réconforter en apprenant la nouvelle.

Leroy avait survécu à un choc septique; nous ne savons pas ce qui l’a déclenché. Nous avons passé les jours suivants l’intubation d’urgence à attendre de connaître l’impact sur son cerveau. C’était une véritable agonie.
Une IRM a montré que Leroy avait des lésions cérébrales qui allaient affecter ses habiletés motrices. Imaginez-vous, mon garçon qui pouvait se tenir debout, dire des mots et tenir ses jouets, se trouvait maintenant incapable de bouger ou de parler. Mon pauvre enfant était prisonnier de son corps.

Comme de nombreux proches, vous devez vous demander : « Comment a-t-elle fait pour tenir le coup? ». La vérité, c’est que j’ai pleuré tous les jours pendant des semaines, mais l’équipe du Children est si dévouée qu’il y avait toujours quelqu’un pour m’épauler.

Voilà ce qu’est Le Children. Ce sont d’excellents soins à tous points de vue. Et c’est ce que vous soutenez par vos dons.

Vous permettez au personnel d’être prêt à toutes les éventualités, de sauver de jeunes vies et d’être là pour les familles.

Aujourd’hui, notre petit garçon a fait de grands progrès. Il peut ramper et s’asseoir, il gazouille sans cesse et il a le rire le plus mignon qui soit. Leroy est la plus grande joie que la vie nous a donnée. Nous aimerions qu’il se rétablisse complètement et qu’il profite de la vie.

Votre appui au Children nous a permis de nous concentrer sur les aspects positifs et de garder espoir.

Nous aurons besoin de vous tout au long du parcours de Leroy au Children. Merci de faire un don aujourd’hui.

Rachel, maman de Leroy