Lorsque le pire est arrivé, vous étiez là pour Henri

Personne n’est à l’abri d’un accident. Lorsque le pire se produit, il est réconfortant de savoir que Le Children est là pour nous aider à traverser les difficultés. Merci de faire votre don aujourd’hui.


Combien de fois, comme parent, on se dit qu’on a évité un drame? Quand notre petit traverse la rue sans regarder, grimpe sur un meuble instable ou se met un objet dangereux dans la bouche… Des accidents si vite arrivés et pourtant évitables.

Malheureusement, on n’a pas pu éviter un tel accident.

Par chance, Le Children et vous étiez là. Vous avez accompagné mon fils de 7 ans et toute notre famille à travers l’épreuve.

C’est pourquoi je voulais vous raconter notre histoire.

Par un matin d’avril, j’aidais ma fille à s’habiller pour l’école quand soudain j’ai entendu un cri strident. J’ai dévalé l’escalier et Henri étais assis, complètement figé, mouillé du torse aux cuisses. Une bouilloire remplie d’eau brûlante s’était renversée sur lui alors qu’il se préparait du gruau.

Immédiatement, on lui a retiré ses vêtements et on a composé le 911. Mais le mal était fait : Henri était brûlé sur 30 % de son corps. Son frère jumeau, Renaud, avait des brûlures aux bras.

Arrivé au Children, Henri a été plongé dans un coma artificiel, afin d’éviter qu’il entre en état de choc. Je devais rester à son chevet pour qu’il entende le son de ma voix. Pendant ce temps, Renaud attendait dans la salle d’à côté.

Imaginez mon déchirement, j’aurais tant voulu être auprès de mes deux garçons

Henri avait des brûlures profondes au 2e degré : toutes les couches de la peau étaient atteintes. Il a subi trois opérations pour détacher les couches de peau morte, ainsi que plusieurs greffes de peau. La douleur était atroce et, com le malheur, mon pauvre Henri tolérait mal la morphine.

Alité pendant trois semaines, le corps enveloppé de pansements, ses muscles s’étaient atrophiés au point où il a dû réapprendre à marcher avec l’aide d’un physiothérapeute.

De retour à la maison, il fallait changer les pansements suintants, masser ses plaies quotidiennement pour aider la peau à retrouver sa souplesse et Henri devait porter des vêtements de compression servant à lisser les cicatrices.

C’était éprouvant pour Henri. Tout cela lui semblait si injuste.

Le plus dur pour mon cœur de mère a été d’entendre mon Henri, si taquin et rieur de nature, dire « Je n’aime vraiment pas la vie ». C’est alors que j’ai saisi toute la valeur et l’importance d’être entourés de personnes bienveillantes.

Je ne pourrai jamais vous remercier assez de votre soutien.

Par vos dons, vous permettez à l’Hôpital et à son personnel spécialisé de fournir les meilleurs soins possibles aux enfants et aux familles comme la mienne, lorsqu’ils en ont le plus besoin.

Je pense à Erin, notre infirmière coordonnatrice en traumatologie. Une perle. Après chaque opération et rendez-vous d’Henri, elle prenait de ses nouvelles. Nous nous sommes beaucoup tournés vers elle pour obtenir du soutien émotionnel, surtout pour Henri mais pour moi aussi.

La psychologue, Saskia Ferrar a été d’un immense secours en suggérant à Henri d’exprimer sa peine en créant une bande dessinée. Lorsqu’il a été capable de nous la présenter, nous nous sommes sentis tellement fiers des progrès qu’il a fait grâce aux experts du Children, et à vous qui les soutenez.

Dès le début, l’équipe soignante a eu l’idée d’intégrer Renaud dans le plan de traitements, pour aider Henri dans son processus de guérison. Renaud venait aux consultations externes et ce sont les rares fois où j’ai vu mon Henri sourire.

Et quel est le pire souvenir que garde Henri de cette épreuve? Les tests de COVID! Ça en dit long sur l’incroyable travail de tout le personnel qui a joué un rôle dans sa guérison.

Henri a été chanceux dans sa malchance, car une seule cicatrice reste visible. Bien qu’il porte toujours des vêtements de compression 24 heures par jour, il déborde d’énergie et a retrouvé son petit côté tannant.

Comment sa peau réagira-t-elle à mesure qu’il grandira? Devra-t-il subir d’autres chirurgies? Seul le temps nous le dira. Mais nous savons que nous sommes entre bonnes mains. Grâce aux équipes du Children. Grâce à vos dons.

Aujourd’hui, alors que notre famille panse encore ses plaies après cette épreuve, je souhaite que d’autres puissent compter sur votre grand cœur.

Merci de faire un don au Children pour que d’autres familles aient accès aux mêmes soins remarquables que nous avons reçus.

Marie-Maude
maman de Henri, Renaud et Marguerite