Simon
Connaissez-vous l’expression «piler sur son orgueil»? En raison de la maladie de mon fils Simon, j’ai dû arrêter de travailler. Je suis passée d’hygiéniste dentaire qui gère sa famille de 4 enfants au quart de tour, à une maman sans revenu obligée de demander de l’argent.
C’est l’immense élan de soutien provenant de donateurs comme vous qui m’a permis de garder ma dignité, et de mettre toutes mes énergies là où il le fallait : sur Simon, qui livrait la bataille de sa vie.
Tout a commencé quand Simon s’est plaint de maux de tête. Les maux empiraient, mais aucun médecin n’était en mesure de dire ce qu’avait mon garçon de 10 ans. Un soir, il s’est pris la tête à deux mains en hurlant : « J’ai des chocs dans la tête ». Il fallait aller à l’urgence. Mon fils avait peur. Moi aussi. J’avais le pressentiment qu’on ne nous laisserait plus quitter l’hôpital. J’avais raison…
À une heure du matin, la pédiatre est venue nous parler des résultats sanguins de Simon. C’est la leucémie. Pour ne pas que mon garçon voit ma détresse, je me suis précipitée dans le couloir avant de m’effondrer au sol. J’ai pleuré ma vie.
Oui, tout bascule quand le cancer frappe dans la famille. J’ai dû demander à mes enfants d’accepter de passer plus de temps chez leur père en attendant que la tempête passe. Pour eux, ce fût un choc de « perdre » leur mère. J’avais beau expliquer à ma puce de 7 ans que maman ne peut pas se séparer en deux, comment lui faire comprendre que son frère était la priorité ? Qu’il ne pouvait risquer d’être exposé à un virus?
Pour pouvoir subvenir à nos besoins, j’ai commencé par puiser dans l’argent que je mettais de côté chaque mois pour les vêtements des enfants ou le changement de pneus. Malgré mes efforts, sans vos dons au fonds Tiny Tim, ç’aurait été impossible pour moi de continuer ainsi.
Chaque semaine, je faisais au moins un aller-retour au Children. C’est 210 kilomètres de route. Ajoutez au coût de l’essence celui du stationnement. Comme vous pouvez l’imaginer, les factures montent vite…
J’étais rassurée de pouvoir bénéficier de prestations spéciales de l’assurance-emploi pour une période de 35 semaines. Mais cela n’était pas suffisant. Les traitements intensifs de Simon ont duré 54 semaines.
Heureusement, vous avez été là. Chaque fois que je me disais que je n’y arriverais pas, j’ai reçu du soutien. Vous avez fait en sorte que mon propriétaire reçoive le paiement de mon loyer; vous m’avez donné des cartes d’épicerie; vous avez payé mon stationnement à l’hôpital. Tout comme famille et amis, vous avez été là pour moi, afin que je puisse être entièrement là pour Simon.
Combien de fois Simon a vomi dans l’auto au retour du Children, qu’il a pleuré pour ne pas prendre les pilules ou la prise de sang, découragé. Comme parent, nous n’avons d’autres choix que de rester fort et ferme envers notre enfant, même quand il souffre sous nos yeux. Car nous donnons notre entière confiance aux experts du Children, et parce que nous n’avons tout simplement pas le droit de baisser les bras.
On en a encore pour deux ans avant de crier victoire. Simon suit désormais une chimio quotidienne à la maison. Il a recommencé à jouer au hockey, et moi à travailler, bien qu’à temps partiel en raison de traitements réguliers au Children. Chaque rendez-vous, j’appréhende une mauvaise nouvelle.
Vos dons ne peuvent effacer toutes nos craintes. Mais ils permettent d’en atténuer certaines, comme celle de ne plus être capable de pourvoir aux besoins de sa famille. C’est déjà beaucoup!
En cette période des Fêtes, je vous remercie de faire un don pour soutenir les familles qui peinent à joindre les deux bouts. Croyez-moi : pour des parents comme moi, il n’y a pas de petit don. C’est le pouvoir du groupe qui nous élève, et qui nous donne la force de se relever les manches en l’attente de lendemains meilleurs.
Merci du fond du coeur!
Caroline, maman de Simon
Aucun parent ne devrait avoir à se préoccuper à la fois de ses finances et de la maladie de son enfant. Votre appui au Fonds Tiny Tim permet à plus de 600 parents d’éliminer le stress fi nancier pour se concentrer sur leur enfant. Faites un don d’ici le 31 décembre et il vaudra deux fois plus grâce à P.K. Subban !