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Ce matin, Rachel rayonne. Je l’amène à l’école pour son premier jour et je la suis du regard pendant qu’elle court, toute excitée à l’idée de dire bonjour à ses camarades.

À sa naissance, Rachel avait le cœur brisé, une anomalie connue sous le nom d’atrésie tricuspide. Rachel a vécu toute sa vie avec un seul ventricule, ce qui a permis le pompage du sang vers le cœur et les poumons mais qui a privé le reste de son corps de sang riche en oxygène.

C’est une condition terrifiante et nous devons y faire face chaque jour.

Je me souviens encore de notre première rencontre avec le cardiologue, la Dre Tiscar Cavalle-Garrido. Elle nous a dit que notre enfant aurait besoin de plusieurs chirurgies risquées pour que le reste de son corps puisse être irrigué du sang nécessaire. Si ces chirurgies échouaient, la seule option serait une périlleuse transplantation cœur-poumons.

Vous pouvez l’imaginer, nous avons senti le sol se dérober sous nos pieds.

Grâce aux mains miraculeuses du chirurgien cardiologue, le Dr Christo Tchervenkov, et à toute l’équipe du Children, Rachel s’est fait donner une chance à la vie. Et fort heureusement, nous avons pu compter sur vous aussi. Si ce n’était de sa cicatrice en haut de la poitrine, on penserait que Rachel est une enfant en parfaite santé. Mais il y a toujours un risque d’attaque cérébrale ou de crise cardiaque. À 7 ans…

Comment la protéger sans surveiller chacun de ses mouvements ? Il m’est encore difficile de trouver le bon équilibre.

Nous laissons Rachel vivre sa vie d’enfant du mieux que nous pouvons, mais elle est limitée dans ses capacités. Elle peut courir, mais pas sur de longues distances. Elle peut nager, sans trop forcer. Et si elle va trop loin, son visage devient bleu. On l’entend peiner pour respirer. C’est terrible. Heureusement, en grandissant, elle a appris à mieux écouter son corps.

Je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que Rachel ne serait pas parmi nous sans le Children.

Au fil des années, nous avons été vus par à peu près tous les départements de l’hôpital. Juste l’année dernière, nous avons passé deux mois ici. Le Children n’est pas un hôpital froid et stérile, nous y sommes comme à la maison.

Vous êtes pleins de sollicitude pour le Children et ses jeunes patients. C’est pourquoi j’espère que les familles comme la mienne pourront compter sur votre généreux soutien.

Avec ma plus profonde reconnaissance,

David, fier papa de Rachel

P.–S.— Notre fille a subi trois opérations majeures du cœur et est étroitement surveillée par l’équipe de cardiologie afin d’éviter une transplantation cœur-poumons. Le Children est devenu notre deuxième maison et vous, notre famille élargie. Donnez dès aujourd’hui et venez en aide aux enfants comme Rachel.